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Comprendre le syndrome d'Edwards

Comprendre le syndrome d'Edwards

Comprendre le syndrome d'Edwards : Causes, symptômes et stratégies de soins

Le syndrome d'Edwards, également connu sous le nom de trisomie 18, est une maladie génétique qui bouleverse la vie des personnes concernées et de leur famille. Une copie supplémentaire du chromosome 18 entraîne toute une série de problèmes physiques et de développement qui exigent notre plus grande attention et notre meilleure compréhension. Nous allons nous plonger dans la genèse, les symptômes, les procédures de diagnostic, le pronostic et la prise en charge de cette maladie, et nous pencher sur les dilemmes éthiques qu'elle pose.

Principaux enseignements

  • Le syndrome d'Edwards est une maladie génétique causée par une copie supplémentaire du chromosome 18. Il se présente sous trois formes et a de nombreuses implications physiques et développementales.
  • Le diagnostic implique des tests prénataux et postnataux pour reconnaître les symptômes, confirmer la présence de la maladie par des tests génétiques, comprendre le pronostic et l'espérance de vie, ainsi que le risque de récurrence et la planification familiale.
  • Les stratégies de prise en charge comprennent des traitements médicaux/interventions pour traiter les problèmes de santé, des soins palliatifs pour le confort, des ressources de soutien telles que des conseils et des groupes pour fournir des orientations, une prise de décision éclairée sur les options de traitement en tenant compte de la qualité de vie, des initiatives de prévention comprenant le dépistage de l'âge maternel et l'évaluation des facteurs environnementaux.

La genèse du syndrome d'Edwards

le syndrome d'Edwards

Le syndrome d'Edwards, également connu sous le nom de trisomie 18, est une maladie génétique qui résulte d'une copie supplémentaire du chromosome 18, entraînant une myriade d'anomalies physiques et développementales. Signalée pour la première fois par John Hilton Edwards en 1960, cette maladie se manifeste sous trois formes : La trisomie 18 complète, la trisomie 18 partielle et la trisomie 18 mosaïque, chacune ayant ses propres caractéristiques et implications. La trisomie 18 du syndrome d'Edwards affecte les individus de différentes manières, ce qui rend le diagnostic et la prise en charge précoces essentiels à l'amélioration de la qualité de vie.

Trisomie 18 complète

La trisomie 18 complète, variante prédominante du syndrome d'Edwards, se caractérise par le fait que l'enfant possède trois copies complètes du chromosome 18. Cette anomalie chromosomique entraîne de profondes irrégularités physiques et développementales, semblables à celles observées dans le syndrome de Down, qui résulte d'une copie supplémentaire du chromosome 21.

Les bébés nés avec des malformations congénitales présentent de multiples anomalies congénitales, souvent causées par une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Cela peut conduire à de multiples anomalies congénitales causées par ces facteurs, entraînant une série de complications pour la santé.

Trisomie partielle 18

La trisomie partielle 18, une variante moins grave de la maladie, se caractérise par la présence d'un fragment supplémentaire du chromosome 18. La gravité des symptômes varie, car la maladie affecte chaque bébé différemment. Les enfants diagnostiqués avec le syndrome d'Edwards nécessitent souvent des soins spécialisés, tels que l'admission dans une unité de soins intensifs néonatals, pour gérer les diverses complications de santé et soutenir leur croissance et leur développement.

La trisomie 18 en mosaïque

La trisomie 18 mosaïque, la variante la moins fréquente du syndrome d'Edwards, se caractérise par la présence d'un chromosome 18 supplémentaire dans un sous-ensemble de cellules de l'organisme. L'intensité des symptômes varie en fonction de l'étendue de l'implication cellulaire du chromosome supplémentaire, ce qui en fait un type de nouveau syndrome de trisomie autosomique. Certaines personnes atteintes de cette maladie peuvent présenter des traits physiques tels que des doigts qui se chevauchent.

Des caractéristiques craniofaciales particulières, un déficit de croissance prénatal et des retards de développement notables sont des manifestations courantes de cette variante.

Reconnaître les symptômes

le syndrome d'Edwards

Le syndrome d'Edwards se manifeste par une série de symptômes que l'on peut classer en anomalies physiques, retards de développement et problèmes de santé, qui contribuent tous au phénotype du syndrome d'Edwards. Des irrégularités respiratoires aux anomalies cardiaques, de la croissance insuffisante aux troubles importants du développement, les enfants atteints du syndrome d'Edwards sont confrontés à une multitude de défis.

Anomalies physiques

Les enfants atteints du syndrome d'Edwards présentent souvent une série d'anomalies physiques, notamment

  • des malformations cardiaques, telles que la communication interventriculaire (CIV), la communication interauriculaire (CIA) et la persistance du canal artériel (PDA)
  • des problèmes rénaux, notamment des kystes rénaux et des reins en fer à cheval
  • les malformations du squelette.


Ces problèmes peuvent empêcher les enfants atteints du syndrome d'Edwards de s'épanouir.

Retards de développement

Le syndrome d'Edwards entraîne également d'importants retards de développement. Les enfants nés avec cette maladie présentent souvent des déficiences intellectuelles qui peuvent avoir un impact sur leur capacité d'apprentissage et de fonctionnement par rapport aux enfants qui se développent normalement. Des contraintes dans le développement de la motricité fine et globale sont également courantes, entraînant des retards dans le franchissement des étapes et des difficultés motrices.

Problèmes de santé

Au-delà des difficultés physiques et de développement, le syndrome d'Edwards entraîne une série de problèmes de santé. Les problèmes respiratoires fréquents vont des difficultés d'alimentation et de déglutition aux anomalies respiratoires, qui peuvent potentiellement conduire à une insuffisance respiratoire. Les difficultés d'alimentation peuvent être dues à des facteurs tels que le reflux et une mauvaise coordination ou tonicité musculaire.

Procédures de diagnostic

Le processus de diagnostic du syndrome d'Edwards comprend de multiples procédures telles que des tests prénataux et postnataux, ainsi que des tests de confirmation. Les tests de dépistage prénatal, tels que le dépistage de l'âge maternel, le dépistage des marqueurs sériques maternels et le dépistage par échographie, ainsi que l'examen physique postnatal et l'évaluation de la croissance et du développement, sont essentiels à la détection précoce de la maladie.

Diagnostic prénatal

Le diagnostic prénatal fait appel à des méthodes telles que

  • des analyses de sang
  • l'échographie
  • l'amniocentèse
  • prélèvement de villosités choriales

Ces tests visent à identifier la présence d'un chromosome supplémentaire, en particulier une copie supplémentaire du chromosome 18, détectant ainsi le syndrome d'Edwards.

Diagnostic postnatal

Le diagnostic postnatal implique un examen physique approfondi du nouveau-né, axé sur les caractéristiques susceptibles d'indiquer la présence du syndrome d'Edwards, telles que

  • un faible poids à la naissance
  • petite tête
  • oreilles décollées
  • malformations cardiaques
  • anomalies digitales

Ces indicateurs physiques conduisent à une identification postnatale de la maladie, qui est ensuite confirmée par un test génétique.

Tests de confirmation

Les tests de confirmation, tels que le caryotype, permettent de poser un diagnostic définitif du syndrome d'Edwards. Ils consistent à analyser la taille, la forme et la quantité de chromosomes dans un échantillon cellulaire afin de détecter la présence d'un chromosome 18 supplémentaire, caractéristique du syndrome d'Edwards.

Pronostic et espérance de vie 

le syndrome d'Edwards

Malheureusement, les enfants atteints du syndrome d'Edwards ont souvent un pronostic sombre, marqué par des taux de survie limités et des degrés divers de qualité de vie. La gravité de la maladie, ainsi que les complications associées, limitent considérablement l'espérance de vie.

Taux de survie

Les taux de survie des bébés atteints du syndrome d'Edwards sont faibles : seuls 5 à 10 % d'entre eux vivent au-delà de leur première année. Les taux de survie varient en fonction du type de trisomie 18, la forme la plus grave, la trisomie 18 complète, ayant le taux de survie le plus faible.

Facteurs affectant l'espérance de vie

Différents facteurs affectent l'espérance de vie des patients atteints du syndrome d'Edwards, notamment la présence de complications potentiellement mortelles telles que les malformations cardiaques, l'insuffisance respiratoire et l'apnée centrale. La gravité de ces complications peut entraîner un taux de mortalité élevé, en particulier au cours de la première année de vie.

Qualité de vie

La qualité de vie des enfants atteints du syndrome d'Edwards dépend de la gravité de leurs symptômes et du niveau de soutien dont ils bénéficient. Malgré ces difficultés, ils peuvent être des membres appréciés de leur famille et avoir une qualité de vie positive, comme le rapportent les parents.

Prise en charge et soutien 

le syndrome d'Edwards

La prise en charge du syndrome d'Edwards nécessite une approche à multiples facettes, intégrant des traitements médicaux, des soins palliatifs et des ressources de soutien. Ces structures de soutien visent à améliorer la qualité de vie de l'enfant et à donner aux familles les moyens de relever les défis posés par la maladie.

Interventions médicales

Les interventions médicales pour le syndrome d'Edwards peuvent inclure l'utilisation de sondes d'alimentation, des traitements de soutien tels que la physiothérapie et l'ergothérapie, et des interventions chirurgicales pour corriger les malformations cardiaques.

Le traitement des infections à l'aide d'antibiotiques ou d'autres médicaments appropriés est également un élément essentiel du plan de soins.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs jouent un rôle important dans la prise en charge du syndrome d'Edwards. Ils visent à apporter du réconfort et à améliorer la qualité de vie des enfants atteints du syndrome. Les services de soins palliatifs peuvent inclure des thérapies, des traitements et des interventions chirurgicales visant à améliorer la qualité des soins.

Ressources de soutien

Les ressources de soutien pour les familles confrontées au syndrome d'Edwards comprennent le conseil génétique, les groupes de soutien et les services communautaires. Ces ressources peuvent apporter aux familles le soutien émotionnel, les conseils et le sentiment d'appartenance à une communauté dont elles ont tant besoin.

Faire face aux dilemmes éthiques

Pour résoudre les dilemmes éthiques liés au syndrome d'Edwards, il faut prendre des décisions en connaissance de cause, mettre en balance la qualité de vie et les traitements médicaux, et comprendre le risque de récurrence. Il s'agit d'un processus difficile, mais avec le soutien et les informations adéquates, les familles peuvent faire face à ces décisions difficiles.

  • Une prise de décision éclairée
  • Une prise de décision éclairée implique
  • comprendre le pronostic, les options thérapeutiques et les résultats potentiels pour l'enfant
  • Engager un dialogue entre les patients et les professionnels de la santé
  • Délibérer sur les avantages, les inconvénients et les preuves existantes

Prendre une décision en toute connaissance de cause.

Équilibrer la qualité de vie et le traitement

L'équilibre entre la qualité de vie et le traitement nécessite de peser les avantages et les risques des interventions médicales et des soins palliatifs. Il s'agit de prendre en compte les avantages et les inconvénients potentiels des interventions thérapeutiques tout en mettant l'accent sur la qualité de vie globale des personnes atteintes du syndrome d'Edwards.

Risque de récurrence et planification familiale

Le risque de récurrence et la planification familiale impliquent de comprendre les chances d'avoir un autre enfant atteint du syndrome d'Edwards et de prendre des décisions éclairées concernant les futures grossesses. Le conseil génétique peut jouer un rôle crucial dans ce processus, en offrant des conseils et un soutien aux familles qui doivent prendre ces décisions complexes.

Prévention et recherche

l'empathie l'empathie l'empathie 

 Les mesures préventives et les initiatives de recherche mettent l'accent sur la compréhension du rôle de l'âge maternel et des facteurs de risque, sur l'offre de conseils génétiques et sur l'étude de nouvelles possibilités de traitement.

Bien qu'il n'existe actuellement aucun traitement curatif du syndrome d'Edwards, les recherches en cours permettent d'espérer des avancées futures en matière d'options thérapeutiques et de soins.

Âge maternel et facteurs de risque

L'âge maternel et les facteurs de risque jouent un rôle dans l'apparition du syndrome d'Edwards. Le risque de syndrome d'Edwards augmente considérablement avec l'âge de la mère pendant la grossesse. Cependant, certaines toxines et substances environnementales rencontrées pendant la grossesse peuvent également augmenter le risque.

Conseil génétique

Le conseil génétique peut aider les familles de la manière suivante :
Comprendre leur risque de récurrence

  • prendre des décisions éclairées concernant les futures grossesses
  • Mieux comprendre les fondements génétiques de la maladie
  • Comprendre les risques associés
  • s'informer sur les options disponibles en matière de dépistage et de prise en charge.

Le conseil génétique est une ressource importante pour les familles confrontées à des troubles génétiques et à d'autres conditions génétiques.

Recherche actuelle et orientations futures

La recherche actuelle et les orientations futures comprennent l'exploration de nouvelles options de traitement, la compréhension des causes sous-jacentes du syndrome d'Edwards et l'amélioration de la qualité de vie des personnes touchées. Ces efforts visent à élever le niveau de soins et à améliorer les résultats pour les personnes touchées par le syndrome.

En bref

Le syndrome d'Edwards, une maladie génétique causée par une copie supplémentaire du chromosome 18, présente une série de défis physiques et développementaux qui exigent toute notre attention et notre compréhension. Du diagnostic au traitement, des stratégies d'adaptation aux efforts de recherche, notre compréhension du syndrome d'Edwards continue d'évoluer. Si le parcours est incontestablement semé d'embûches, les efforts collectifs des professionnels de la santé, des chercheurs et des communautés de soutien permettent d'espérer un avenir plus radieux pour les personnes touchées par cette maladie.

Questions fréquemment posées

Quelle est l'espérance de vie pour le syndrome d'Edwards ?
L'espérance de vie des personnes atteintes du syndrome d'Edwards (également connu sous le nom de trisomie 18) est généralement courte. La plupart des enfants ne survivent que 3 jours à 2 semaines et moins de 10 % d'entre eux dépassent la première année de vie en raison de malformations cardiaques ou pulmonaires importantes.

Existe-t-il des adultes atteints du syndrome d'Edwards ?
On a signalé quelques cas d'enfants atteints du syndrome d'Edwards qui ont survécu jusqu'à l'adolescence ou au début de l'âge adulte, bien que cela soit rare. Toutefois, ces personnes ne sont pas en mesure de vivre de manière autonome et ont besoin de soins infirmiers 24 heures sur 24 et d'une assistance pour les activités de la vie quotidienne. Il n'existe donc pas d'adultes atteints du syndrome d'Edwards.

Quel est le sexe des personnes atteintes du syndrome d'Edwards ?
Le syndrome d'Edwards est beaucoup plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, avec une prévalence globale de 1 sur 2500 et une prévalence chez les enfants nés vivants de 1 sur 8600, tandis que les pertes fœtales sont plus importantes chez les hommes. Le taux de survie est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.

Quelle est la durée de vie la plus longue d'un bébé atteint de trisomie 18 ?
Megan Hayes, la personne la plus âgée connue aux États-Unis vivant avec la trisomie 18, a atteint l'âge de 40 ans, soit la durée de vie la plus longue pour un bébé atteint de cette maladie.

Comment le syndrome d'Edwards est-il diagnostiqué ?
Le syndrome d'Edwards peut être diagnostiqué par une combinaison de tests prénataux et postnataux, ainsi que par un caryotypage pour confirmation. 

Contenu original de l'équipe de rédaction d'Upbility. La reproduction de cet article, en tout ou en partie, sans mention de l'éditeur est interdite.

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